Ce site possède une configuration semblable à celle de nombreux « éperons barrés » que présentait la Basse-Semois en des temps reculés.

Dans sa configuration actuelle, le site présente deux fossés : l’un, de 9 m de long sur 4 m de large, en arrivant sur le site – un second de 8 m de long sur 3 m de large. Il y a aussi la présence d’une butte d’environ 4 m et des traces d’exploitation humaine.

Dans un article, Georges André décrit le lieu comme « un poste d’observation idéal, avec des levées de terre ayant l’aspect de plateformes ou de chemins de ronde. La crête rocheuse qui domine la pointe avancée est coupée, comme pour faciliter le passage d’un versant à un autre, par une tranchée d’environ 5 m de largeur. Sommes-nous en présence d’un ancien point fortifié ? ».

Monsieur Mertens, du Musée du Cinquantenaire, affirme que « ce massif est un ancien refuge fortifié du type classique de l’éperon barré, ayant servi à des populations qui ont pu se succéder depuis l’âge du fer (vers 850 avant J.-C.) jusqu’à la période mérovingienne (milieu du V^e siècle) ».

Source : COMMUNE DE BIÈVRE, Rapport préalable à la demande de fouilles sur site, fin des années 2010. ANDRÉ Georges, « Du nouveau à la Roche Mouselle », in « Parcs nationaux » n°1956/2, Ardenne et Gaume, 1956, p.49. MERTENS M., adjoint au directeur des fouilles du Musée du Cinquantenaire, novembre 1954.

Ce site a été entretenu par l’ASBL S.A.S. jusqu’en 2020.