L'ermitage Saint-Jean à Louette-Saint-Pierre

Moyen Âge

Reporté sur une peau de mouton, le plan du Ban Notre-Dame (juillet 1614) précise entre autres après la croix d’Escaille, l’Ermitage Saint-Jean. Presqu’à la limite ouest du plan du Ban Notre Dame, sont dessinées une chapelle et une maison séparées l’une de l’autre par le chemin qui relie Louette-Saint-Pierre et Linchamps.

C’était l’emplacement d’un ermitage qui disparut malheureusement en 1956. Il n’en reste plus actuellement qu’une voûte adossée au rocher et quelques murets de pierres sèches. Il y eut divers noms pour cet ermitage : la Maison St-Jean, la Solitude St-Jean, St-Jean des Hez. Il devait exister depuis la fin du XIVe siècle selon un registre de la cure de Gedinne.

On connait plusieurs ermites de saint Jean : de frère Glabay mort en 1586 à frère Henri Ponsart ( 1745-1764). A sa mort, l’ermitage fut fermé. Les bâtiments enfermés de murailles de pierres sèches et de haies vives comprenaient : la maison, les annexes, la chapelle et la sacristie. Quelques années après la fermeture de l’ermitage, Joseph II publia l’édit du 2 juillet 1783 ordonnant la suppression des ermitages épars dans le pays.

 Dans la suite, une maison d’habitation fut construite qui avait incorporé au-delà de sa partie arrière pas mal d’éléments subsistant de l’ermitage disparu. L’antique chapelle, quant à elle, se trouva sous l’assiette de l’actuelle route. La maison fut rasée en 1956 par un nouvel acquéreur. La petite chapelle de Saint-Jean aurait été érigée en 1882 et n’a donc aucun rapport avec la chapelle de l’ermitage disparu.

Albert Lamy, La Croix de l’Eschaille et l’Hermitage Saint-Jean au Ban Notre-Dame, Parcs Nationaux, Vol. XVII, fasc. 4, p. 140-148, 1962.

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